Le néant. Le blanc total. Puis arriva une douleur. Mizu ouvrit lentement les yeux. Une grande lumière blanche l'aveugla. Mais ce n'était que les murs de l'hôpital. Combien de temps était-elle restée ici ? Une ou deux heures peut-être, car déjà, le soleil se couchait sur Konoha no Kuni, le village caché de la feuille. Tout s'était passé aujourd'hui, les liens s'étaient défaits, la vérité avait refait surface. Il était temps à présent pour la jeune kunoichi de prendre du recul. Elle tenta de se lever et grimaça. Elle fut néanmoins surprise quand elle vit un tissus familier entourer sa poitrine. Sasuke ... Les souvenirs remontèrent à la mémoire de la jeune fille. Ses mains se crîspèrent. Même en étant évanouie, sa conscience avait toujours été là. Elle savait. L'Hokage ...
- Mizu : * Cet homme ... *
La jeune fille se recroquevilla sur elle.
- Mizu : * ... il me déteste maintenant. *
Mizu resta ainsi un bon moment avant de se redresser brusquement.
- Mizu : " Parce que je suis un monstre à ses yeux !! "
Elle frappa de toute ses forces dans un petit vase posé sur la table de chevet. Celui-ci vola en éclat, éraflant sa main. Les fleurs tombèrent par terre, l'eau noyant le sol. Ses yeux se baissèrent sur les draps qui la recouvraient, perlés de son sang.
- Mizu : * J'ai tout perdu. Il n'y a plus de raisons. Maintenant ... *
La jeune kunoichi redressa la tête.
- Mizu : * Mon choix est fait. *
Elle se leva, la détermination présente dans son coeur, elle rassembla ses forces pour prendre un papier et un crayon. Elle se mit alors à écrire un message pour le leader d'Akatsuki. Quelques gouttes écarlates se posèrent sur la feuille mais elle n'y fit pas attention. Une fois cela finit, elle s'avança au bord de la fenêtre et siffla. Un oiseau blanc arriva et attérit à côté de la jeune fille.
- Mizu : * Je ne sais pas pourquoi ... Je dois essayer ... Vivre ma vie de l'autre côté. Je suis trop dangereuse ici. Il n'y a plus aucun avenir qui m'attend. Ici, il n'y a plus personne qui m'attend. Alors je doit jouer mon rôle ... *
Mizu attacha le petit rouleau à la patte de l'oiseau. Les faibles rayons du soleil carressèrent sa peau comme un adieu. Après avoir glissé quelques mots à l'oiseau, celui-ci s'envola et disparut. Elle s'assit sur le rebord de la fenêtre. Etrangement, elle était certaine que Sasuke aurait cette lettre. Comment ? L'intuition peut-être ... La jeune fille se pencha légèrement vers le vide, ses yeux rivés sur le ciel, un nouveau départ s'annonçait pour la jeune fille.
- Mizu : * ... Je ne peux faire que ça. *
Puis la jeune kunoichi bascula dehors et disparut. Elle était partie.